Le baccalauréat à ce jour ne donne finalement que le droit de continuer d'étudier...Les nouveaux bacheliers doivent alors encore pour une bonne partie faire des écoles de préparation ,passer des concours etc... Ce mode de fonctionnement présente plusieurs inconvénients:

Tout d'abord il dévalorise le baccalauréat puisqu'en lui même il n'apporte pas à l'élève la certitude de pouvoir entrer ou poursuivre dans la filière de son choix;ce qui n'encourage pas la motivation . De plus il est aisé de comprendre que pour une famille modeste si le nouveau bachelier souhaite faire une faculté de médecine (par exemple) cela signifie investir pour un ou deux ans sans certitude de succès avec à la clef une perte d'argent et de temps .

De ces considérations je pense qu'il est raisonnable de considérer le baccalauréat à la fois comme un bilan de compétences ET comme un billet d'entrée dans telle ou telle formation (supprimant donc du même coup les concours ultérieurs d'entrée puisque le baccalauréat en tiendrait lieu). Bien sûr les résultats en eux mêmes influeraient sur l'admissibilité dans une formation tenant lieux de sélection .Dans le cas de l'entrée en faculté de médecine par exemple les élus seraient sélectionnés parmi ceux ayant eu les meilleures notes en biologie,physique,chimie, etc... Pour une école de commerce les mathématiques ,l'économie et les langues seraient privilégiées .Ainsi chaque formation pourrait attribuer des coefficients aux matières qui lui sont essentielles.

Le nouveau bachelier recevra donc avec ses notes une série de propositions d'entrée dans des écoles parmi lesquelles il pourra choisir selon ses affinités . Les familles pourront en toutes quiétude investir pour l'avenir de leurs enfants. Les formation disposeront d'élèves ayant le "profil" souhaité.

Il faudrait que la scolarité des élèves soit plus adaptée à leurs goûts et aptitudes.Qu'ils aient le choix parmi l'ensemble des matières d'approfondir celles qui les attirent le plus afin de développer leur compétences selon leurs goûts .Le baccalauréat consisterait alors en une validation des acquis sur les matières qu'ils auront eux même choisi .Bien sûr on peut imaginer un nombre minimum de matières à présenter et que certaines matières soient obligatoires ( ce qui déterminerait celles ci serait dicté par les critères de sélection des universités visées par l'élève). Ainsi on pourrait imaginer la scolarité "généraliste" jusqu'en 3ème suivi d'une période de spécialisation jusqu'au bac .C'est déjà un peu le cas avec les différentes filières et options existantes ,mais je pense que l'on peut mieux personnaliser cette phase de spécialisation et surtout en faire une vraie porte d'entrée vers la formation professionnelle .