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jeudi, juin 16 2016

Principe de base d'une démocratie par tirages au sort qualifiants

Au niveau municipal : Des citoyens sont tirés au sort régulièrement pour exercer un mandat de conseiller . L'organisation des tirages au sort se fait de telle façon que le conseil municipal est en permanence constitué d'un mélange de citoyens d'expériences différentes (selon qu'ils sont en fin ,en milieu,ou en début de mandat). A l'issue de son mandat l'action du sortant est évaluée par l'ensemble du conseil il est remplacé un autre citoyen tiré au sort. En fonction de son évaluation, le sortant peut être proposé pour intégrer le groupe des « tirables au sort » au niveau départemental que nous nommerons groupe D.

Au niveau départemental : Les citoyens sont tirés au sort dans le groupe D permettant de mettre aux fonctions de gestion départementale des citoyens ayant déjà l'expérience de la gestion d'une municipalité. A l'issue du mandat départemental, à nouveau l'action du sortant est évaluée et il peut être proposé pour intégrer le groupe des « tirables au sort » au niveau régional que nous nommerons groupe R.

Au niveau régional : Les citoyens sont tirés au sort dans le groupe R permettant de mettre aux fonctions de gestion régionale des citoyens ayant déjà l'expérience de la gestion d'une municipalité et d'un département. A l'issue du mandat régional, à nouveau l'action du sortant est évaluée et il peut être proposé pour intégrer le groupe des « tirables au sort » au niveau national que nous nommerons groupe N.

Au niveau national : Les citoyens sont tirés au sort dans le groupe N (chaque région devant être représentée). Ainsi l'assemblée se trouve composée de citoyens ayant tous l'expérience de la gestion d'une municipalité, d'un département, et d'une région.

Ces citoyens ne sont donc pas motivés par l'ambition ou un plan de carrière puisque c'est le sort et la reconnaissance de leur action dans chacune de leur fonctions qui les a conduit là ! (Et cela fait toute la différence ). Leurs mandats sont entrecoupés de retours à la vie professionnelle classique leur permettant de rester au contact de la « vie réelle ».

Ostracisme :Tout citoyen tiré au sort peut faire l'objet d'une exclusion anticipée par les autre membres du conseil (municipal, départemental, régional ou national) à une majorité des 2/3 le cas échéant…

mardi, décembre 6 2011

Secret bancaire et paradis fiscaux...

Transparence bancaire

Le secret bancaire n'est t-il pas un moyen de dissimuler des fonds plus ou moins crapuleux, qui s'ils étaient « traçables » poseraient problèmes à leurs propriétaires ?

Quelques mesures ont déjà été prises contre l'évasion fiscale, le blanchiment ou le financement d'activités terroristes... Cependant en ce domaine la coordination entre les différents états reste anecdotique et de nombreux paradis fiscaux rechignent encore à lutter envers ce qui constitue leur fond de commerce.

Il est aujourd'hui indispensable que les flux financiers soient tracés et que les auteurs de malversations soient pourchassés. Les frontières ne doivent pas êtres des paravents servant à masquer ou brouiller les traces et les états faisant obstacle à la transparence doivent être mis au ban des nations.

Les moyens de lutte doivent être modernisés et des algorithmes mis en places à tous les niveaux pour la détection des fraudes, les responsables doivent savoir qu'ils n'auront nul moyen de se cacher et que nulle part ils seront à l'abri de la justice.Les peines encourus doivent également être dissuasives et aller au delà des simples amendes.

Pour cela il faudra une volonté politique forte qui ne peut se concevoir qu'avec des dirigeants eux mêmes indépendants des lobbies de la haute finance !

mercredi, novembre 30 2011

Monnaie mondiale: Justice et raison ...

Mondo

Il ne peut y avoir deux poids, deux mesures... ni d'un côté des monnaies de riches servant à échanger sur les marchés internationaux et de l'autre des monnaies de pauvres tout juste bonnes à servir de droit à se nourrir pour une main d' œuvre asservie.

L'argent est une monnaie d'échange qui symbolise le travail, et on comprend aisément que la justice la plus élémentaire veut que le prix de la sueur se mesure pour tous au même étalon ...

Aujourd'hui l'actualité n'a de cesse de clamer haut et fort que les marchés perdent confiance, qu'il n'est plus de valeur fiable... Même l'Euro,même le Dollar, ne semblent plus des valeurs refuges tant les montants des dettes accumulées semblent astronomiques!

Le système monétaire international privé de repère fiable est devenu comme une planche pourrie sur laquelle les investisseurs ne se risquent plus à mettre les pieds... seuls quelques spéculateurs trop bien informés y trouvent encore leur compte …

Cette défiance se répercute gravement sur l'économie et le commerce mondial avec pour corollaires hausse du chômage et appauvrissement généralisé. La spirale est engagée dans ce cercle vicieux voulant que plus l'économie stagne plus les chances d'honorer les dettes s'évaporent... Et la confiance s'évapore dans le même temps !

Ainsi donc la nécessité d'un étalon fiable et crédible s'impose et seuls quelques aveugles qui malheureusement gouvernent ne s'en rendent pas encore compte.

La raison rejoint donc la justice ... qu'elle n'aurait jamais du quitter !

vendredi, mars 12 2010

Les deux familles

Il était une fois une île au milieu de l'océan ,deux couples y vivaient.Ils se mirent d'accord pour se partager l'île en deux zones égales.L'un des couples eut un fils unique tandis que l'autre eut dix enfants.Devenus vieux les parents décident de partager leurs biens entre leurs enfants ,ainsi le fils unique hérite de la moitié de l'île tandis que les dix autres se partagent l'autre moitié.

Cette façon de procéder crée une inégalité source de conflits pouvant amener les dix profitant de leur supériorité numérique à se liguer contre le fils unique et à le dépouiller ... Ou bien le fils unique bénéficiant d'un avantage productif évident finirait à terme avec le fruit de ses récoltes à asservir un à un les dix autres... L'histoire de l'humanité est pleine d'exemples de ce type...

Si les enfants des deux couples avaient eu la même sagesse que leurs parents,ils auraient suivi le même raisonnement en disant :nous sommes onze partageons l'île en onze parts égales!

lundi, février 22 2010

Informatisation des Hôpitaux

Est-il raisonnable de voir les hôpitaux Français équipés de logiciels forts couteux ,inadaptés,différents d'un établissement à l'autre et...non communicants ? Couteux: 150.000 à 300.000€ pour 1 hôpital local + maintenance de 10.000 à 30.000€ par an ;comptez 10 fois plus pour un CH ou CHU

Inadaptés:L'expérience que j'en ai au quotidien est que je perd un temps précieux en clics à répétitions pour accéder à l'information ,avec un logiciel n'ayant pas de mode "multi-fenêtres",plantant à tout va etc...

Différents:Les hôpitaux s'équipent auprès de sociétés privées d'éditions de logiciels ,chacun selon son budget ...

Non communicants: D'un hôpital à l'autre impossible d'accéder au dossier d'un même patient .Pour un médecin traitant impossible de suivre l'évolution de son patient ...et il doit s'adapter à des logiciels différents dans chaque maison de retraite où il a des patients (au point que la plupart du temps ils ne s'en servent pas et rendent la pratique quotidienne des IDE difficile (car elles on alors 2 dossiers :Papier ET Informatisé avec des informations différentes ...mettant de ce fait le patient en danger et posant la question de la responsabilité en cas d'erreur !))

Bref tout simplement LAMENTABLE !!!

Alors que le système de soin pourrait avoir UN dossier informatisé FIABLE, conçu et mis en place par une équipe d'informaticiens salariés qui en assureraient la maintenance et l'évolution.Et ce pour un cout cent fois moindre !

Je proteste ici et me révolte contre l'incompétence de ceux qui laissent se mettre en place un outil de travail aussi NUL ,les mêmes sans doute qui voudraient faire de la santé des citoyens un système ...rentable ?

mercredi, février 10 2010

Retraites 2

Imaginons une personne seule dans un monde du "chacun pour soi": Lors de sa période de travail elle épargne chaque mois en prévision de sa retraite et de ses périodes d'inactivité X% de ses revenus. Le jour où elle décide de cesser de travailler elle a donc épargné TXR (T=mois travaillés,X=% d'épargne,R=revenu). Pour calculer le montant de sa retraite il lui faut donc diviser son épargne par le temps qu'il lui reste à vivre soit: TXR/(V-A) où V=Espérance de vie et A=Age de la retraite.

Il est clair que ce système "chacun pour soi" pose problème du fait des aléas de la vie car : nul ne sait précisément le temps qu'il lui reste à vivre . les revenus peuvent êtres insuffisants pour pouvoir mettre de côté un %X raisonnable. Des périodes de chômage ou de maladie peuvent l'amener à puiser dans son épargne....

De ces considérations notre personne décide alors de vivre dans un monde solidaire: Là les N membres de ce monde décident de mettre en commun leur épargne et que lorsque l'un d'eux cesse de travailler il percevra par unité de temps : 1/N ieme de l'épargne totale E divisé par le temps qu'il lui reste à vivre (en se basant sur l'espérance de vie de sa catégorie socioprofessionnelle) soit : E/(N(V-A))

Mais E est la somme des TXR et pour être logique il faut comptabiliser l'épargne e du retraité par rapport à l'épargne moyenne des cotisants E/N La retraite devient alors : (e/(E/N))(E/(N(V-A))) A ce stade de la réflexion le système solidaire revient grosso modo au même que l'épargne individuelle ,le cotisant retrouvant au final une retraite e/(V-A) après simplification de l'équation ! Il faut donc introduire des paramètres d'ajustement pour permettre que la solidarité joue un rôle d'amortisseur social c'est à dire que les petites retraites ne soit pas trop petites et que les grosses par conséquent ne soient pas trop grosses ! Si l'on observe l'équation : retraite=TXR/(V-A) on remarque que X (% du revenu épargné) est le seul paramètre vraiment maitrisable ,il est aussi le meilleur reflet du profil du cotisant car si ce dernier gagne peu il ne pourra épargner qu'une petite partie de son revenu,si il gagne beaucoup il pourra consacrer une part plus importante ... Donc pour assurer un "amortissement social" il faut que pendant la période d'activité X soit proportionnel aux revenus (Xa); et qu'en période d'inactivité X soit inversement proportionnel au revenus antérieurs(Xi). Ainsi un seul paramètre suffit à régler le système: le profil que l'on donne à la fonction Xi=f(Xa)

A ceux qui seraient tentés de vouloir régler T (le temps de cotisation) j'opposerai ceci: Chacun à le droit de s'arrêter de travailler quand bon lui semble et de récupérer son dû (sous la forme TXiR/(V-A) ) ! Combien de chômeurs en fin de droit et ne retrouvant pas d'emploi ne souhaiteraient pas pouvoir percevoir leur retraite?Combien de malades condamnés à moyen terme ne rêveraient pas de profiter du temps qu'il leur reste avec une partie de l'argent qu'ils ont cotisé ? Chacun n'est il pas libre d'organiser son temps (qui est Le bien le plus précieux !) en périodes d'activité et d'inactivité?

A ceux qui penseraient qu'il s'agit d'un système par capitalisation je dirai que le schéma décrit ici n'est qu'une base de travail, que la caisse doit avoir un fond de roulement , que ce sont bien les actifs qui payent pour les retraités ,et que la conjoncture (taux de chômage,nombre de retraités,etc...) influe sur le profil à donner à la fonction Xi=f(Xa) sus citée...

Pour finir on pourrait imaginer le paramètre X (à revenu constant) comme une variable croissante dans le temps permettant que les cotisations pèsent moins lourd en début qu'en fin de carrière...et même un principe similaire voir commun pour l'assurance chômage.

samedi, janvier 30 2010

Ecole

Je pense qu'il serait bon que les élèves aient des heures de cours "Débat" qui consisteraient à leur proposer des sujets d'actualité autours desquels ils débattraient .Cela développerait leur expression ,leur écoute,leur esprit d'analyse ,etc... L'informatique sous forme d'initiation à la programmation me semble également indispensable de nos jours.

samedi, janvier 16 2010

Baccalauréat

Le baccalauréat à ce jour ne donne finalement que le droit de continuer d'étudier...Les nouveaux bacheliers doivent alors encore pour une bonne partie faire des écoles de préparation ,passer des concours etc... Ce mode de fonctionnement présente plusieurs inconvénients:

Tout d'abord il dévalorise le baccalauréat puisqu'en lui même il n'apporte pas à l'élève la certitude de pouvoir entrer ou poursuivre dans la filière de son choix;ce qui n'encourage pas la motivation . De plus il est aisé de comprendre que pour une famille modeste si le nouveau bachelier souhaite faire une faculté de médecine (par exemple) cela signifie investir pour un ou deux ans sans certitude de succès avec à la clef une perte d'argent et de temps .

De ces considérations je pense qu'il est raisonnable de considérer le baccalauréat à la fois comme un bilan de compétences ET comme un billet d'entrée dans telle ou telle formation (supprimant donc du même coup les concours ultérieurs d'entrée puisque le baccalauréat en tiendrait lieu). Bien sûr les résultats en eux mêmes influeraient sur l'admissibilité dans une formation tenant lieux de sélection .Dans le cas de l'entrée en faculté de médecine par exemple les élus seraient sélectionnés parmi ceux ayant eu les meilleures notes en biologie,physique,chimie, etc... Pour une école de commerce les mathématiques ,l'économie et les langues seraient privilégiées .Ainsi chaque formation pourrait attribuer des coefficients aux matières qui lui sont essentielles.

Le nouveau bachelier recevra donc avec ses notes une série de propositions d'entrée dans des écoles parmi lesquelles il pourra choisir selon ses affinités . Les familles pourront en toutes quiétude investir pour l'avenir de leurs enfants. Les formation disposeront d'élèves ayant le "profil" souhaité.

Il faudrait que la scolarité des élèves soit plus adaptée à leurs goûts et aptitudes.Qu'ils aient le choix parmi l'ensemble des matières d'approfondir celles qui les attirent le plus afin de développer leur compétences selon leurs goûts .Le baccalauréat consisterait alors en une validation des acquis sur les matières qu'ils auront eux même choisi .Bien sûr on peut imaginer un nombre minimum de matières à présenter et que certaines matières soient obligatoires ( ce qui déterminerait celles ci serait dicté par les critères de sélection des universités visées par l'élève). Ainsi on pourrait imaginer la scolarité "généraliste" jusqu'en 3ème suivi d'une période de spécialisation jusqu'au bac .C'est déjà un peu le cas avec les différentes filières et options existantes ,mais je pense que l'on peut mieux personnaliser cette phase de spécialisation et surtout en faire une vraie porte d'entrée vers la formation professionnelle .

vendredi, août 28 2009

Homme

L'homme est à mon sens le "cancer de la terre" ,il en porte une bonne partie de ses caractéristiques :

  • multiplication rapide
  • envahissement métastatique de toutes les régions du monde
  • dédifférentiation avec perte de son caractère animal primitif
  • caractère toxique pour l'environnement

D'où vient le Mal ? Je pense que le mal originel est la connaissance et la transmission de celle ci à travers le temps permettant à l'homme de progressivement comprendre,puis transformer la nature jusqu'à se créer son propre environnement dénaturé. Mais la connaissance (née de la curiosité) n'est pas un caractère "cancérigène" suffisant car on pourrait tout à fait utiliser cette connaissance à bon escient . S'y ajoute donc l'égoïsme, qui lui.. est probablement "naturel" ,voulant que l'on préfère soi à son frère, son frère à son voisin ,son voisin à l'étranger ...et c'est cet égoïsme qui à mon sens est le fondement des malheurs de notre monde car au fil du temps il aboutit à la construction d'un modèle social pyramidal dont "JE" est au centre et en haut et dont la connaissance nourrie le pouvoir. "JE" prenant tour à tour la forme du "chef de famille" puis du "chef de tribu" puis de "seigneur" de "roi" de "pape" etc... Chacune des nombreuse pyramides qui ont peuplé l'histoire a cherché à être plus nombreuse,plus uniformes,et à prendre le contrôle de l'espace jusqu'aux guerres interpyramidales ...

Quel est le Remède ? Je ne crois pas qu'un système "non pyramidal" donc "plat" soit envisageable aujourd'hui car il reviendrait à un monde où chacun se gère sans nuire à son voisin sans esclave ni maitre...c'eût été l'idéal... mais c'est trop tard ,l'homme a pris l'habitude de suivre chef, gourou , et autres maitres ! Donc il lui faut une structure pyramidale au sein de laquelle il puisse trouver sa place ,moins celle ci sera pointue plus elle sera juste (mais jamais parfaite ...elle serait plate et c'est trop tard 'vieil anar'). Moins il y en aura (de pyramides) mieux ce sera car moins de conflits ,un seul objectif= lutter contre la source de tous nos maux:l'égoïsme ! et donc paradoxalement lutter contre notre propre nature .

Pour arriver à cela il faut lier les nations entres elles pour n'en faire qu'UNE ,et y mettre au commandes un dirigeant ou groupe de dirigeants n'ayant pas la vue courte ! JE suis candidat!

samedi, février 28 2009

Retraites 1

Comme toutes les caisses de solidarité la caisse de retraite doit avoir :

  • Des entrées=cotisations des actifs.
  • Un fond de réserve pour amortir les fluctuations entre entrées et sorties.
  • Des sorties englobant les retraites et les frais de fonctionnement.

Le paramètre "entrées" est ajustable par les taux de cotisations eux mêmes ajustés selon une assiette en fonction des revenus et de l'age . Le paramètre "sortie" est ajustable en fonction du montant des retraites elles mêmes ajustables sur une assiette. Le fond de réserve doit être d'un volume suffisant pour permettre d'absorber les fluctuations en attendant l'ajustement des paramètres sus cités .

Le reste est affaire de calculs ...et de réglages des paramètre selon des choix politiques (et parmi ceux mathématiquement possibles)

Concernant l'idée de "placer" le fond de réserve en bourse dans des fonds de pensions,je pense que c'est prendre un risque important car en cas de crise avec chute des bourses et diminutions des actifs ,le système risque fort d'être dépassé. Seule une simulation informatique peut permettre l'évaluation de tous les cas de figures possibles ...et c'est probablement déjà fait . Je pense que l'age est sans doute un paramètre sous utilisé , en effet on cotise toute sa vie au même taux; or il me semble logique qu'en prenant de l'age on peut cotiser plus (la maison est payée,le mobilier aussi,les enfants sont grands...etc..). A contrario et pour les mêmes raisons les jeunes devraient cotiser moins .

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